Présentation
« Soutenir le développement du leadership des femmes en matière de santé, mais aussi remettre le “prendre soin” et la sollicitude* au cœur de l’expérience des principaux acteurs de la santé maternelle. Au rang desquels figurent autant les femmes que les co-parents, les aidants et les professionnels du soin et de la santé. »
Concrètement, Maison du Care c’est quoi ?
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De :
Médiation aquatique
Médiation corporelle
Soin rituel rebozo
Thérapie psychologique
Massage du ventre
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Des accompagnements autour du bien être gynécologique (endométriose, troubles du cycle, fertilité, maternité, ménopause).
Du coaching et des programmes d’accompagnement pour les professionnels du Soin et de la Santé maternelle qui souhaitent donner plus de place au “prendre soin” dans leur pratique ou quitter le monde du Soin et de la Santé sans renoncer aux valeurs du Care.
Des ateliers collectifs autour du Devenir femme (Ado), de la parentalité, du deuil périnatal, de l’endométriose, du prolapsus.
Questions de Care : un podcast et une Revue Libre, Analytique & Plurielle.
Une boutique en ligne de produits et d’outils qui prennent soin.
Il est vrai que nous avons une réelle exigence quant à la qualité de l’expérience que nous vous invitons à vivre à Maison du Care. On ne vous le cache pas, nous sommes des puristes. Nous mettons tout en œuvre pour que vos 9 sens aient envie de vous dire merci après votre passage chez nous.
Mais ici on peut faire bien plus que venir se faire faire des papouilles ou débattre sans fin autour de ce qu’est ou devrait être le Care dans nos vies ou dans la société comme nos vieux tontons qui, soyons honnêtes, défont plus qu’ils ne refont le monde après un repas de famille trop arrosé.
Ici on parle, on vit, on intègre, on transcende et on transforme en passant par le corps, l’art et l’eau. On fait l’expérience du « prendre soin » au-delà des mots.
Se faisant, on s’interroge sur la façon dont le « prendre soin » s’équilibre dans nos vies, sur ce que l’on veut maintenir ou faire évoluer en la matière et sur les moyens à notre disposition, à trouver ou à créer pour que cela nous semble plus juste. On le fait seule, en duo, en couple ou en groupe, depuis une perspective personnelle, professionnelle et toujours enveloppée de douceur.
Parce que le « prendre soin » en matière de santé maternelle est plus que jamais une affaire collective. Il est donc fécond de l’aborder dans toute ses dimensions. Du « prêter attention » (Care about) au « recevoir du soin » (Care receiving) en passant par le « prendre en charge » (Care for) et le « don de soin » (Care giving) comme le suggèrent les auteures emblématiques de la Théorie du Care dans leurs recherches.
Tout particulièrement lorsque l’on gravite autour de cet univers à part entière qu’est la maternité. Dès l’affleurement même du désir qui se manifeste, la maternité, à coup de plume ou de pèle projette les femmes, les hommes et les couples voire les familles dans un tunnel du 19e siècle vétuste pour bon nombre d’entre nous et proposant comme source de lumière principale le « don de soin » pour les unes et le « prendre en charge » pour les autres. Les autres options rayonnent alors parfois à peine autant que les signaux lumineux indiquant les issues de secours (si si, vous voyez, ceux dont on réalise la présence après être passé trop vite devant !).
Sans parler de l’expérience des soignants, des aidants, du rapport au travail, des salaires, des « congés » et de toute la charge qui peut venir se rajouter quand il y a en plus dans le schéma un background de problématique gynécologique chronique. Alors là, c’est vraiment le jackpot ! Parole de scout !
Ironie mise à part, nous avons fait le constat que la question du Care est un véritable levier d’action non pas simplement pour penser à la façon dont nous pourrions individuellement et collectivement remettre le soin et la sollicitude* au cœur de l’expérience de l’ensemble des acteurs de la santé maternelle pour en améliorer la qualité et l’efficience, mais aussi et surtout pour donner au Care toute sa portée thérapeutique, transformatrice et citoyenne.
« Pour nous, prendre soin du Soi en lui reconnaissant toute sa dignité et sa souveraineté, c’est prendre soin du Nous et du Monde dans lequel nous vivons et dont nos enfants font et ferons l’expérience avant même les premiers battements de leurs petits cœurs. »
*La sollicitude est définie par l'Académie française comme le “Souci, inquiétude que cause une action, une situation" ou encore l'"Attention affectueuse que l’on porte à quelqu’un, soin que l’on prend de lui".-
Le mot "Soin", généralement utilisé comme son équivalent en français, ne permet pas selon moi d'englober l'aspect conceptuel que recouvre aujourd'hui cette notion et qui occupe une place importante dans la démarche de Maison du Care.
Si l'on s'en tient au point de vue linguistique : en anglais, le terme Care comprend dans sa définition à la fois les notions de soin, d'attention, de sollicitude et de précaution. Or, du point de vue philosophique, sociétal, éthique et politique, sa portée ne se limite pas là.
De façon plus vaste, le Care peut aussi être définit comme " une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre "monde", de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprenant […] " nos corps, nous-même et notre environnement, tous les éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe en soutien à la vie".* Une définition qui prend d’ailleurs pour moi une toute autre dimension lorsqu’elle vient éclairer les questions de santé maternelle ou qu’elle est mise en perspective avec les sagesses antiques, orientales et africaines.
Maison du Care est une invitation à venir expérimenter une approche des questions de santé :
intégrative ;
fondée sur une vision systémique et englobante de l'humain ;
ancrée dans les valeurs de respect, de sollicitude et de dignité ;
allant au-delà d'une vision binaire des postures de personne "soignante" et personne "soignée" ;
nourrissant la souveraineté et le leadership des femmes par le biais de leur expérience du parcours de santé maternelle ;
plaçant l'écoute ainsi que l'expérience sensorielle et corporelle au centre de l'ensemble de ses modes d'action ;
où le corps, l'écriture, la créativité et l'eau se font alliés des besoins d'expression et des processus de transformation ;
enracinée dans une démarche analytique et transdisciplinaire dialoguant avec des travaux de recherches dans les domaines de la santé, la science politique, la sociologie et la philosophie, etc. ;
et, dans laquelle la conscience, l'esprit critique et la supervision se font les garants du déploiement d'une action inclusive, intègre et particulièrement alerte quant aux dangers du dogmatisme et des dérives sectaires.
Le terme Care ne recouvre qu'une partie de l'environnement intellectuel et philosophique de Maison du Care. Toutefois, étant sur le devant de la scène, il me semblait fondamental de vous donner un aperçu de ce qu'il peut recouvrir et du champ d'action et de réflexion qu'il peut permettre d'ouvrir lorsqu’il est employé comme un moyen de venir questionner autant nos besoins que notre rapport aux différentes composantes du “prendre soin” en matière de santé.
*Fisher Berenice, Tronto Joan, « Towards a Feminist Theory of Caring », in ABEL Emily, Nelson Margaret (dir.), Circles of Care, Albany, SUNY Press, 1990, p 40.
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La médiation corporelle est une forme subtile et puissante d’accompagnement. Elle mobilise le corps comme langage, comme témoin, comme mémoire vivante. Là où les mots peuvent parfois échouer, le geste, le toucher, le tissu, la respiration deviennent des outils de régulation, d’expression et de reconnexion.
Les principes clés :
Le corps comme médiateur : en shiatsu, en énergétique orientale et en thérapie manuelle, on considère le corps comme lieu de circulation des émotions, des tensions et des informations inconscientes.
Le toucher relationnel et la présence : le toucher, lorsqu’il est conscient et respectueux, permet de revenir à soi, de réhabiter ses frontières, de ressentir ses limites, son rythme, sa direction.
L’énergie comme vecteur de transformation : à travers les pressions, les mobilisations et les mises en résonance effectuées d’après les principes des différentes techniques représentées à Maison du Care (Shiastu Yin, Energétique, Massage, Rebozo, etc.), nous accompagnons les flux vitaux. Chaque méridien, chaque canal énergétique, chaque point peut ainsi devenir une porte vers une conversation avec soi.
La médiation silencieuse : parce que le corps parle aussi dans les silences, dans les réactions, dans les respirations, dans l’immobilité. En tant que médiatrices corporelles nous sommes à l’écoute de ces signaux subtils, soutenons leur mise en sens et mettons tous nos canaux au service du dialogue entre vous et votre corps.
Ce que cela permet :
Une meilleure régulation émotionnelle
La réduction des tensions internes ou des conflits relationnels
Le déblocage de la parole par la désactivation somatique
La reconnexion à la puissance personnelle, à l’élan vital et à l’estime de soi
Une cohabitation plus harmonieuse avec soi même, voire le monde par une posture incarnée, alignée
Dans cette pratique, le corps n’est pas objet, il devient véritablement sujet et acteur. Et c’est par lui que s’opère la médiation — entre l’intime et le visible, entre le présent et la mémoire, entre l’être et le devenir.
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La médiation aquatique s’appuie sur les propriétés physiques, émotionnelles et symboliques de l’eau pour favoriser la régulation intérieure, la reconnexion à soi et la relaxation.
Les principes clés :
L’eau comme médiatrice
L’enveloppement sensoriel : l’eau berce, allège et contient. Elle crée une sécurité primitive, proche de celle du milieu intra-utérin.
La résonance émotionnelle : le mouvement ondulant favorise le relâchement musculaire, la désactivation somatique et le lâcher-prise psychique.
L’action symbolique de l’eau : elle purifie, relie, transforme, devenant ainsi un support de renaissance, de transition ou de réparation.
La médiation aquatique est une invitation à s’immerger dans une expérience où le corps flotte, où le mental se pose, et où le soin devient dialogue silencieux entre les tissus profonds et les eaux matricielles.
Et le Water Rebozo dans tout cela ?
Le water rebozo est une pratique qui met le tissu au service du bercement, du sentiment de contenance, de l'exploration corporelle et émotionnelle.
Tantôt hamac, tantôt couverture, tantôt cocon flottant : le tissu enveloppe le corps dans l’eau, recréant un nid apaisant où il est possible de se relâcher complètement.
Grâce à sa souplesse, il épouse le corps et devient le prolongement du geste de la praticienne et du travail effectué par l’eau. Il permet des mobilisations douces et des rotations subtiles qui relancent la circulation énergétique et invitent à la rêverie consciente.
Ce que cela permet :
Favoriser la reconnexion aux sensations profondes
Ouvrir un espace de réconciliation avec le corps et ses mémoires
Libérer une expression symbolique sans mot, via le mouvement et la flottaison
Accompagner des étapes de transition personnelle (deuil, naissance, choix de vie)
Stimuler la présence à soi et au monde, dans une posture de dignité emprunte de douceur
L’eau se fait alors médiatrice, le tissu se fait guide et, en flottaison dans un autre espace temps, vous devenez sujet de votre propre régénération.
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La médiation artistique utilise la création comme passerelle entre les mondes intérieurs et extérieurs. Elle est une invitation à déposer, explorer, transformer à travers des formes sensibles : mots, images, matières…
Ici, l’acte de création devient un moyen de connaissance de soi, de mise en lien, d’expression, voire de réparation.
Les principes clés :
L’expression intuitive : nul besoin de « savoir » écrire ou créer, il suffit de laisser parler ce qui veut se dire.
La symbolisation active : toute forme (mot, image, couleur) agit comme un miroir des émotions ou des enjeux profonds.
La sécurisation du vécu : ce qui est créé sert de contenant, permettant de mettre à distance sans nier ce qui est vécu.
La co-construction du sens : l’interprétation peut se faire seule ou accompagnée, pour aller vers plus de clarté, de transformation ou de décision.
L’écriture guidée telle que nous la pratiquons dans les ateliers collectifs est un outil puissant de médiation artistique. Des consignes créatives ou thérapeutiques viennent faciliter la mise en mots et l’élaboration symbolique. La dimension collective vient alors potentialiser ce qui émerge et via le jeu des résonnances, l’intégration réparatrice et le pouvoir performatif du parler laissent une toute autre empreinte.
Ce que cela permet :
La réduction de la charge émotionnelle par la mise à distance symbolique
L’accès à l’inconscient créatif, aux intuitions et aux ressources enfouies
La transformation du vécu par le passage de la douleur au sens, puis à la forme écrite ou parlée
Le renforcement du leadership et de l’autorité intérieurs grâce à l’expression authentique
Le déblocage de la parole et l’accès à des solutions plus alignées
Dans la médiation artistique telle que nous la pratiquons, le texte ou l’image ne sont pas le but mais bien le chemin, le support, le miroir.
Par votre geste, votre image ou vos mots, vous devenez co-auteur/ices de votre trajectoire.